Le témoignage d’une mère victime de la perversion de son propre parent quand elle était enfant.
Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale !
Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père : l’Aliénation Parentale
Le témoignage d’une mère victime de la perversion de son propre parent quand elle était enfant.
Qu’il s’agisse d’un père ou d’une mère, excluant puis manipulant l’enfant et dénigrant l’image de l’autre parent, le résultat est le même : un coeur brisé et l’enfant devenu adulte qui continue d’en porter les stigmates… Il est né en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…
« J’ai 30 ans, je suis une femme mariée, maman de 2 enfants.
Je suis une de ces enfants aliénée.
J’ai 1 an et demi quand mes parents divorcent. Mon père avait rencontré une autre femme. Toute ma jeunesse, j’ai entendu inlassablement ma mère me répéter que mon père était lâche, qu’il nous avaient abandonnés, qu’il ne payaient pas de pensions alimentaires, j’en passe. Chaque fois que je faisais quelques chose de mal, j’étais mon père, ma beauté c’était sa mère à elle…
J’ai été chez lui petite, je lui faisais les pires crasses (brûler ces vêtements, à lui et sa femme, volé ses affaires, abîmer en cachette pour lui laisser la découverte..) avec mes grands frères et sœurs. Quand nous rentions, nous disions a ma mère ce que l’on avait fait, elle était heureuse, nous aussi, nous l’avions vengé.
Et puis je ne sais pourquoi, je n’ai plus vu mon père, lui a cherché à me joindre mais je l’ai rejeté. Mon papa est décédé depuis, et je me rends compte depuis quelques années qu’il était gentil et surtout qu’il nous aimait. Mon premier travail était de lui pardonner, car oui je lui en voulais !!?
Et seulement maintenant j’en veux à mort a ma mère de ce qu’elle ma fait, elle m’a volé mon père. Je ne souhaite plus la voir, elle ne s’en doute pas encore.
Ma mère m’a retiré toute empathie, je me dis seulement en lisant les témoignages que cela a du être dur pour mon père que je n’ai jamais appelé « papa » de son vivant ! En fait je me retrouve comme une c… un pantin orphelin, désordonné, plein de troubles que j’essaie de soigner sans succès !
Je n’aime plus ma mère, je me rends compte de son pot aux roses, avant elle était tout pour moi, mère courage et exemplaire, et en fait je me rends compte que la haine et la vengeance sont passés avant moi…
Je souhaite bon courage a tous ces pères et leurs familles, un conseil, n’abandonnez pas, ce qui m’a permis de me dire qu’il y avait un soucis c’est que l’on ma rapporté que mon père venait m’observer très souvent en sortie d’école, donc il m’aimait, donc il y avait eu un bug dans l’histoire.. C’est long mais ne lâchez rien.
Aux professionnels, j’espère qu’ils ne seront plus dupes, personne n’a décelé qu’il y avait un problème de mon coté. Commencer à reconnaître qu’il y a un problème c’est déjà avancer.
Aux mères qui font cela, vous n’êtes pas des mères.
Aux autres enfants comme moi, bon courage, nous seront de plus en plus nombreux….» (Anonyme)
Ce témoignage nous prouve bien que des enfants devenus adultes peuvent comprendre ce qu’un des parents leur a fait subir en l’instrumentalisation dans une vengeance vis à vis de l’autre parent. L’esprit de l’enfant est malléable et sa réification dans des conflits parentaux ou par des systèmes d’influence est un défi pour lequel une réponse à apporter doit certainement exister. Nous pouvons cependant être surs que cette réponse ne peut être institutionnelle.
« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand il s’opère est la première déchirure. »(…).
Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.
« Les mêmes vies… gâchées par des « folles » égoïstes !
J’ai 39 ans et maman de 2 ados extra de 17 et 20 qui connaissent tout de ma vie. J’ai cherché longtemps d’où venait mes problèmes…dépression, alcoolisme, scarifications et j’en passe…merci pour cet héritage sublime « maman » ….
J’ai même laissé mourir mon père seul alors qu’il vivait à 2km de chez moi…. J’emmenais mes enfants le voir a l’hôpital mais moi je restais dans la voiture. Je me suis infligée des peines qui ne s’effaceront jamais.
Tout cela a cause d’une femme qui a fait de moi l’objet de sa haine d’un homme et des hommes en général… 39 ans et je ne sais pas encore qui je suis mais je me bats chaque jour pour le savoir. C’est tellement dur de se construire seule quand une personne a depuis votre naissance brisé tout ce que vous auriez dû être.
Autre témoignage :
"Depuis plus de 18 ans, je ne vois plus mes 5 enfants qui ont, maintenant, 45, 44, 35, 28 et 27 ans. Je n’ai plus aucun espoir de les revoir ! J’ai dû subir 16 années de procédures (procès durs) de conflits où mon « Ex » n’a pas cessé de mentir, jusqu’à la fin, où chez le Notaire, elle prétendit (avec la complicité de son »avocat sans loyauté ») que… depuis janvier 1994… je n’avais jamais payé un centime pour la pension alimentaire, ni pour la moitié du prêt hypothécaire ! Le Notaire a donc déduit, de ma part… (je ne sais pas combien, car c’est aussi un Bric-à-brac que cette vente judiciaire) … une somme importante. J’ai pu prouver que j’avais tout payé… et même plus de 20.000 Euros en trop (par saisies). J’ai donc récupéré la somme qui m’avait été déduite, mais pas les 20.000 Euros en trop !!! Une belle INJUSTICE EN PLUS ! J’ai »jeté le gant » en mai 2010 et j’ai tourné la page.
Au mois de mai 2012, ma plus jeune fille m’a contacté, par téléphone, et m’a reproché de l’avoir, elle et son frère de 9 ans (quand ils étaient gosses) battue à coups de cravache… alors que je n’ai jamais levé la main sur eux ! C’est un phénomène de fausse mémoire, bien connu. Mais dans ce cas ci, il est impossible de prouver la fausse mémoire de ma fille, ni celles de mes 4 autres enfants. Comme vous le dites, ils ne se rappellent même plus des bons moments passés ensemble !
Mais j’ai dit à ma fille que ma porte restait toujours ouverte mais pas pour entendre des mensonges à mon endroit. Mais je ne me fais aucune illusion ! Je n’ai plus d’enfant !
C’est tout à fait exact. Une de mes filles sur laquelle je n’ai même pas levé la main une seule fois, est aujourd’hui persuadée que je la frappais comme plâtre tous les jours. Elle dit que je la collais au mur ou au plafond, je ne sais plus pour la battre. Les dénégations de ses frères (« tu crois pas que tu exagères un peu, là ? ») n’y font rien, elle se met très en colère pour dire que c’est vrai qu’ils sont de mauvaise foi (on me l’a raconté)."
AffairesFamiliales @EnfantsDroits