La dépersonnalisation : votre cerveau essaye de se protéger, de se cacher ailleurs pour obtenir le repos dont il a besoin...
Qu'est-ce que la dépersonnalisation ?
La dépersonnalisation est une réaction de défense de l'esprit, une manière de le protéger lorsque les épreuves sont trop dures à accepter. Ce n'est pas un début de schizophénie ou de bipolarité ou je ne sais quoi.
Juste un conseil : entourez-vous des bonnes personnes pour en parler. Quoiqu'il arrive, on s'en sort. N'oubliez pas cela. Vous seriez surpris par le nombre de personnes qui vivent ou qui ont vécu cet épisode.
Le sentiment de dépersonnalisation est du à un changement dans la composition chimique du cerveau, changement dû à l’anxiété/peur, …
Le stress ou la peur engendrent un changement dans la composition chimique du cerveau, une augmentation d’adrénaline et une diminution de dopamine, dont le résultat est le sentiment de dépersonnalisation et de déréalisation. Vous ne devenez pas fou, et cela se régule soi-même. Le fait que la dépersonnalisation persiste est dû au fait que la personne ne sait pas ce que la dépersonnalisation est, elle s’inquiète alors et perpétue ainsi le cycle de la dépersonnalisation.
La dépersonnalisation est une anomalie du mécanisme cognitif. C'est un sentiment de perte de sens de la réalité, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation. Les patients sentent qu'ils ont changé, et leur perception de la réalité est devenue vague, floue, ou manque de sens. Cela peut être une expérience choquante pour les individus qui, comme ils le disent, vivent dans un « rêve ». La dépersonnalisation chronique désigne un trouble de la dépersonnalisation, et est classifiée dans le DSM-IV en tant que trouble dissociatif. Bien qu'une dépersonnalisation et déréalisation empirique peuvent survenir, chez un patient, à cause d'une anxiété/un stress temporaire, la dépersonnalisation chronique est liée aux individus ayant fait l'expérience d'un traumatisme ou d'une anxiété/un stress prolongé(e).
Ces symptômes ne causent absolument aucun préjudice, vous n'allez pas perdre le contrôle de vous-même ou devenir fou. Il s'agit tout simplement de la conséquence d'une anxiété excessive. En effet, vous avez probablement des pensées anxiogènes récurrentes, ce qui engendre un surmenage et une fatigue psychique intense; ou bien, il se peut que vous ayez vécu un événement traumatique ces derniers temps. On peut tenter d'imaginer cela comme si votre "disque dur" était saturé d'informations (trop) anxiogènes. A ce stade-là, notre cerveau (notre "disque dur" qui fait du mieux qu'il peut pour nous préserver et se préserver) se déconnecte et/ou finit par anesthésier nos émotions (positives et négatives). Seulement voilà: même si cela part d'une bonne intention de notre cerveau, il est également vrai que ces absences ou cette perception d'irréalité finit par nous faire très peur, ce qui engendre un cercle vicieux où la dépersonnalisation ne fait que persister. Nous devenons alors hypervigilent et désorienté face à toutes les manifestations de notre anxiété.
La dépersonnalisation peut se réaliser suite à un traumatisme. Dans ce cas, comme dit plus haut, le cerveau prend du temps pour se rétablir de lui-même, au plus vous essayez, au plus vous fatiguez votre cerveau et celui-ci ne peut ressentir le sentiment de sécurité dont il a besoin. En stressant, vous envoyez à votre cerveau des signaux lui indiquant que quelque chose ne vas pas, il voudra alors se protéger plus encore et perpétuera ainsi le cycle de la dépersonnalisation.
Si vous le laissez prendre le repos dont il a besoin et que vous ne vous occupiez que de votre vie de tous les jours du mieux que vous le pouvez, le sentiment de sécurité reviendra et vous guérirez. Mais seulement si vous vous donnez une chance que vous arrêtez d’essayer de forcer la guérison."
Que les personnes aient subi une dépersonnalisation à la suite d’un bad trip (« bad drug trip ») ou à la suite d’une expérience qui n’a pas causé de dommages sur le long terme, le mécanisme est exactement le même : votre cerveau essaye de se protéger, de se cacher ailleurs pour obtenir le repos dont il a besoin...
C’est comme si quelqu’un qui s’était fait agresser avait besoin de quelques jours pour reconstruire sa confiance. C’est exactement ce que l’esprit fait en cas de dépersonnalisation, « il dit » « Je reste à la maison pour un moment jusqu’à ce que ma confiance soit rétablie. ». Bien évidemment, cela demande beaucoup d’effort. Mais ce doit être fait. Autrement, cet homme réfugié chez lui restera dans sa maison plus longtemps qu’il ne le devra, trop apeuré de s’aventurer dehors à nouveau.
Et c’est là la partie la plus importante : il ne tient qu’à vous de restaurer votre confiance. Vous devez apprendre à calmer votre esprit, à en évacuer la peur et à détruire cette barrière invisible.
Ne pas s’en soucier du tout ou trop s’en soucier donnera le même résultat.
Le sommeil est le meilleur endroit que votre esprit connait, c’est pourquoi il est possible que vous vouliez souvent dormir lors de la dépersonnalisation.
Pour trouver la sécurité, l’esprit atteint le stade le plus confortable du sommeil – et fait de même lorsque vous êtes éveillé. Ainsi, une part du sommeil est temporairement « échangée » avec votre état d’éveil.
Donc, afin de pouvoir gérer une réalité éveillée effrayante, l’esprit se recouvre avec la chaude couverture du sommeil jusqu’à ce qu’il soit prêt à affronter la réalité. La proximité de l’esprit avec le sommeil explique beaucoup de difficulté que le souffrant peut éprouver au niveau des questions existentielles/philosophiques que la dépersonnalisation engendre.
Vous pouvez alors vous surprendre à vous poser des questions comme « Pourquoi est-ce que je suis ici ? », « Pourquoi est-ce que je suis moi ? »,…constamment à questionner votre propre réalité : car votre esprit est tellement proche du sommeil que votre vie peut paraître pour un rêve.
Et qu’arrive-t-il quand le rêve se termine ? Vous vous réveillez. Le « rêve-réalité » disparaît, et la « réalité normale » réapparait. L’une des raisons de ces constantes pensées existentielles engendrées par la dépersonnalisation est le fait que, d’une quelconque manière, vous espérez que la réalité s’arrête, parce que tous vos rêves précédents vous ont dit qu’elle devait s’arrêter ! Et bien évidemment, cette pensée est effrayante. (Je n’ai pas vraiment compris ce passage, et ma traduction me semble exacte)...
Vous voyez ce sentiment lorsque vous êtes à moitié endormi devant la télévision ou la radio ? Le son peut paraître un peu plus fort que d’habitude. De temps en temps, certains mots peuvent engendrer certaines étranges pensées qui s’enchaînent.
C’est habituellement un sentiment agréable, confortable, de se sentir dériver sur la rivière de l’esprit ! Mais avec la dépersonnalisation, vous pouvez avoir ces « trains de pensée » même lorsque vous êtes pleinement éveillé. L’anxiété et la peur de se retrouver dans cet état peut générer des pensées effrayantes plutôt qu’heureuses et créatives.
Il est vrai que ce peut être particulièrement effrayant, mais rappelez-vous que ce n’est rien de plus qu’un état de conscience légèrement différent, état que plein de gens dans le monde ont vécu au moins une fois dans leur vie.
Les gens qui ont guéri de la dépersonnalisation disent, pour la plupart : « De quoi est-ce que je m’inquiétais ? », car rien ne change réellement, si ce n’est la façon dont je vois les choses !
Pour ceux qui souhaiteraient lire un roman qui traite de la dépersonnalisation, j'ai reçu ce lien, je vous le conseille :
...Je pense sincèrement que la dépersonnalisation/déréalisation trouve son ferment dans les modes de vies monotones, ceux où il ne se passe pas grand-chose, les routines, les métiers sans impact sur l’humanité. Et que c’est pour cela, qu’il est nécessaire pour ceux qui souffrent de ce trouble et veulent s’en sortir, de revoir leurs métiers, que les métiers de bureaux soient bannis au profit de métiers de contact avec les autres, ou des métiers de plein air. De même pour le lieu de vie, exit les environnement gris et sombres, place au soleil et à la lumière et au contact avec la nature. Il est nécessaire dans ce cas de se reconnecter avec la nature. Même si la connexion avec soi-même et ses émotions ne revient pas d’un coup, cela participe au rétablissement de la perception de la réalité.
Par ailleurs, le sport est un facteur clé de succès afin de se réunifier avec son corps. De même que le yoga et la méditation. Enfin, finalement, je crois que seul un regard vers la spiritualité permet de répondre aux questions existentielles induites de façon obsessionnelle par le trouble.
Aussi, je voulais vous proposer de vous envoyer un exemplaire du roman afin que vous le lisiez et que s'il vous parle positivement vous le présentiez sur votre site.
Je vous joins aussi ci-dessous le lien Amazon où il est proposé en format Kindle et Broché :