Lieu sacré le menhir de la Lèque à Lussan.

Ce menhir doit son origine aux anges. Lors de la construction du pont enjambant le Rhône à Pont-St-Esprit, les moines bâtisseurs demandèrent aux anges de leurs apporter les pierres nécessaires à la construction. Lorsque suffisamment de pierres furent amenées, les anges regagnèrent les cieux. Un des groupes fut prévenu alors qu'il trouvait à la hauteur de Lussan. La pierre que ces anges transportaient étant inutile, ils la laissèrent tomber. Celle-ci alla se ficher en terre à l'endroit où elle se trouve encore.

mercredi 14 juillet, visite avec des amis d'un lieu sacré près de chez nous.

Le menhir de la Lèque

Appartenant à un espace de plateaux calcaires et de combes particulièrement propices à l'habitat primitif, la région de Lussan est riche au point de vue préhistorique. Si le témoignage le plus spectaculaire de cette richesse est le menhir de la Lèque, dit de Pierre Plantée ou Peyrefiche, nombreuses sont les grottes qui ont servi à l'habitat préhistorique ou aux sépultures de ces temps reculés.

Un certain nombre d'entre elles, à la suite des découvertes qui y ont été faites, figurent en bonne place sur la carte de l'archéologie préhistorique de notre région comme le site de Las Très Tinos ("tinno", cuves, marmites de géant, en patois languedocien), la Grotte des Fées, la grotte sépulcrale du Renard, l'aven du Camelier (à l'origine Camp Milhièr : champ de maïs, francisé en chamelier). Les habitats temporaires nés de la nécessité de se défendre (oppida des Serres, de Saint Martin et de Saint Pierre, de la Lèque et probablement de Prades et de Lussan) vont soit être abandonnés dans les époques les plus sûres, soit devenir l'objet d'un habitat permanent.

Dominant le site des Concluses et à 3 km du hameau de Beth, au lieu-dit du bois du Vallat-de-Nerderie, la Pierre Plantée est donc un menhir de grande taille : il mesure 5,60 m de hauteur. Il est le plus haut du sud de la France.

Les archéologues pensent qu'il date de la période Chalcolithique : le chalcolithique désigne la « période où un outillage principalement en pierre peut être complété par des objets en cuivre », ce qui est caractéristique, en archéologie, de certaines cultures ayant existé à la fin du Néolithique ou au début de l'Âge du bronze (vers -2300 à -1800 en Europe occidentale). Quand à moi, je trouve pour date de sa mise en place -11 500, avec réutilisation en - 7 500 et - 2 400.

Très isolé dans la garrigue, il est encore très puissant pour ceux qui peuvent mesurer les énergies. Autour de lui, des "paliers" ou "portes énergétiques" sont encore en place.

Il nous a semblé ressentir les différentes portes ou paliers que nous avons franchis pour accéder à ce lieu chargé de mystère. Étouffés par la chaleur opressante de ce mois de juillet, nous nous arrêtions régulièrement sur le bord du chemin, dans des coins ombragés. Après chaque halte, un doux vent venait nous rafraîchir quelques minutes et semblait suivre notre périple pour qu'il nous paraisse supportable. Tout au moins pour notre amie qui suis un traitement lourd et qu'elle accepte avec courage et humour. Parfois des Esprits bienveillants que nous ignorons, accompagnent discrètement notre parcourt.