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22 octobre 2010

sauver le système de retraite très avantageux des conseillers régionaux de Picardie

Du  nouveau pour Woerth, le néfaste, et ses affaires

Ah le nouveau ne vient pas de Courroye qui n’a toujours pas fait réentendre l’Immaculé Eric (nous sommes le 22 octobre, pour les mêmes nouvelles pièces Maistre a été entendu en garde à vue le 25 août dernier !). Trop préoccupé par ses petites affaires, bien que fanfaronnant devant la presse et jouant de la corde du violon, la chanterelle, - quoique n’ayant rien vu, rien entendu, connu personne il n’avait pas grand chose à dire - il n’avait pas le temps de s’occuper du grand dossier des retraites et donc n’a que très peu assisté aux rares réunions de négociation distillées de façon stratégique pour lâcher ici ou un là un peu de faux lest. Las, la stratégie communicative qui prend les Français pour le peuple le plus abruti de la terre n’a pas fonctionné et les gros mensonges de la situation actuelle et future n’ont pas aveuglé ceux qui ne s’en laissent pas compter. Alors ce pouvoir qui nous parle de démocratie, de pouvoirs accrus au parlement vient par la voix du négociateur plombé de forcer le passage en brandissant le vote bloqué par cet article 49 3 qui court-circuite tout débat et impose un vote supersonique.

La réalité est donc là : pas de débat à l’Assemblée mais un vote bloqué. En d’autres mots le lieu de la démocratie théorique est sous contrôle absolu de l’exécutif. Pendant ce temps-là Nicolas Sarkozy se terre à la campagne pour parler rural dans des lieux protégés et vidés de toute vie qui n’est pas un cloporte applaudissant. Il aurait même dit à Angela Merkel qu’à Deauville on était bien car il n’y avait pas de manifestants ! Cet homme sera montré dans ces petites classes où l’on a voulu faire cette idée désastreuse et destructrice de parrainer un enfant de la Shoa, un jour en exemple lorsque l’on voudra définir deux mots : l’arrogance et le cynisme. Et on en fera des poèmes que l’on déclamera à la place de la lettre de Guy Môquet.

 

Mais revenons à l’Immaculé, dont on se rend compte que sa vie politique, ou plutôt économico-politique, a suivi un cours qui pourrait (écrirais-je devrait ? Non je ne l’ai pas écrit) aboutir à la cour de justice. Directement sans passer par la case départ. Certes il sera passé par la case : vous avez gagné 20 000 quelques choses (au moins quelques milliers d’euros de la part de la veuve dorée pour son micro parti). Nous avons à notre disposition deux nouvelles. La première n’est qu’une information incidente qui pourrait inquiéter le couple de Chantilly. En effet, la comptable, à nouveau interrogée par la juge Prévost Desprez, le 13 octobre dernier pour ces fameux trois (ou deux) appartements que lui aurait promis la veuve dorée, qui vient d’attaquer sa fille en justice et dont l’avocat a gagné contre Metzner qui le poursuivait pour diffamation. La justice en France est étrange. Celle-ci reconnaît les propos diffamatoires de Kiejman (ah bon ! il a donc diffamé) mais il l’a fait de bonne foi dans l’élan de sa passion. J’espère que cette jurisprudence sera appliquée à tous ceux qui dans l’emballement de leur action diffameront tel ou tel juge, ou tel ou tel homme politique. Tiens par hasard celui qui dit « cass’toi pauv’con ! » le sourire aux lèvres. Dans la République sarkozyaque on n’a que des Virenque, invité au Fouquet’s, qui contreviennent de bonne foi à l’insu d’eux-mêmes ! Ainsi, lors de cette nouvelle convocation Claire T. a-t-elle déclaré (Médiapart via le Nouvel Obs) : L’ex-comptable des Bettencourt, Claire Thibout, aurait assuré à la juge Prévost-Desprez que le photographe François-Marie Banier a voulu acheter son silence, notamment en lui promettant de lui ouvrir un compte en Suisse, indique jeudi 21 octobre le site Médiapart.


Claire Thibout, interrogée le 13 octobre par la juge Prévost-Desprez à propos d’un projet de donations de trois appartements en sa faveur, lui a précisé qu’elle n’avait pas reçu d’appartement. Elle a révélé à la magistrate qu’à cette période, l’entourage de Liliane Bettencourt aurait cherché à la "piéger", selon Médiapart.

 

"C’était l’époque où il m’était promis beaucoup de choses pour que je reste et que je me taise. D’ailleurs en novembre 2007, ils ont doublé mon salaire", a-t-elle déclaré à la magistrate. 

 

"Il disait que c’était très facile"

 

Il y a eu "une discussion au cours de laquelle François-Marie Banier voulait convaincre Liliane Bettencourt de me verser de l’argent en Suisse sur un compte que j’aurais ouvert. Il disait que c’était très facile. J’ai évidemment refusé tout net cette proposition. Lors de cet épisode LilianeBettencourt était un peu hagarde. Elle ne suivait pas la conversation" aurait-elle déclaré, indique le site.

 

En revanche, Claire Thibout a admis avoir été bénéficiaire de deux donations, en avril et juin 2001, pour un montant total de 53.000 euros, toujours selon le site.

 

La comptable explique que "MM. François-Marie Banier et de Maistre ne voulaient pas que je parle de l’île d’Arros (un paradis aux Seychelles, caché au fisc et révélé par les enregistrements) et surtout que je parle à Françoise Bettencourt-Meyers de ce qui se passait. A l’époque mon mari avait parlé à Patrice de Maistre pour que cela s’arrête sinon il allait parler à la police".

 

La version de la comptable est fort crédible. On se souvient de cette affaire des fameux appartements. On avait une lettre de Banier d’une part qui parlait de 3 appartements et ensuite un projet du notaire (ami de Banier) qui, lui, indiquait deux appartements. On sait le machiavélisme du photographe avide. Les témoignages abondent pour décrire son comportement. De cette information générale transparaît une autre information sous-jacente : Il y a eu "une discussion au cours de laquelle François-Marie Banier voulait convaincre Liliane Bettencourt de me verser de l’argent en Suisse sur un compte que j’aurais ouvert. Il disait que c’était très facile. Ceci nous dit deux choses très clairement : qu’effectivement il y avait des comptes en Suisse, mais incidemment qu’au moins Maistre et Banier étaient au courant. Comme en plus c’était très facile c’est que la pratique était connue et rodée. Ceci se passe en novembre 2007 pour le doublement du salaire de la comptable. Cette date ne vous dit-elle rien ? C’est l’époque à laquelle l’épouse de l’Immaculé a été engagée. Je ne veux pas dire, et je ne le dirai pas, que la Florence fût au courant de cette affaire d’appartements ou ait participé à la conversation, d’autant plus qu’elle était toute jeune dans la petite entreprise à défiscaliser la veuve et que cet article ne nous donne pas la date de ce piège pour les appartements, mais ce que je veux dire c’est que cette affaire des compte en Suisse était bien connue. Et que dans une micro-souété de 5 personnes il y ait de fortes chances pour que l’épouse ait été au courant des pratiques peu orthodoxes en regard de la loi fiscale de Maistre et Cie. A la justice d’investiguer et de conclure. Je dis cela comme une boutade, Courroye dort en ce moment et on arrive en hiver c’est la période d’hibernation des marmottes, celle qui enveloppent le chocolat suisse.

 

La seconde information, nous apporte un peu d’eau au moulin, d’une eau assez trouble dans laquelle se reflète la véritable personnalité du curé de campagne, tel qu’est apparu l’austère Woerth. C’est le Canard enchaîné qui nous l’apprend et que reprend Politique.net : On pensait tout savoir sur Eric Woerth, le ministre du travail ayant fait l’objet de révélations en cascade ces derniers mois. Et pourtant... Le Canard enchaîné du 14 octobre raconte le dernier combat qu’aurait mené Eric Woerth lorsqu’il était ministre des comptes publics à Bercy : sauver le système de retraite très avantageux des conseillers régionaux de Picardie en faisant intervenir une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. La mission est sur le point d’être accomplie. Seul petit problème : Woerth a été conseiller régional de Picardie de 1986 à 2002. Le ministre Woerth serait donc intervenu pour sauver la retraite bonus du conseiller Eric.

 

Curieusement, une semaine après ces révélations, aucun média (à l’exception du Courrier picard) n’a repris l’information du Canard.

 

Quand le Conseil régional crée un fonds de capitalisation de 1,2 million d’euros

Depuis 1992, les conseillers régionaux de Picardie bénéficient d’un système de retraite très avantageux... une rente annuelle versée sans aucune cotisation. Magique ? Non, mathématique. Il y a 18 ans, le Conseil régional de Picardie a ouvert, grâce aux généreux contribuables picards, un fonds de capitalisation de 1,3 million d’euros, géré par la Caisse nationale de Prévoyance (CNP). Grâce à lui, selon le Canard, "à partir de 61 ans, chaque ancien conseiller régional reçoit ainsi une rente annuelle de 5 488 euros par mandat de six années effectué. Soit l’équivalent du smic pour deux mandats (douze ans). Bien évidemment, il s’agit d’un petit bonus puisque cette somme s’ajoute à tous leurs autres revenus. Seul problème, en près de vingt ans, le fonds s’est retrouvé à sec...

Deux membres du cabinet d’Eric Woerth seraient intervenus pour maintenir ce fonds

En raison notamment de la hausse de l’espérance de vie, ce mini fonds de pension est devenu insuffisant pour que tous les anciens conseillers régionaux puissent bénéficier de cette rente annuelle. La Caisse nationale de Prévoyance (filiale de la Caisse des dépôts et des Consignations) devait donc "clôturer le guichet" à tout nouveau bénéficiaire. Mais c’était sans compter sur la vigilance de Bercy. D’après Le Canard enchaîné, Eric Woerth "a mobilisé deux membres de son cabinet, dont un inspecteur des finances" avec pour mission de "maintenir les avantages du minuscule régime de retraite des conseillers régionaux de Picardie" en essayant de "ramener à la raison la CNP (filiale de la Caisse des dépôts et consignations)" pour qu’elle ne ferme pas le guichet.

 

Un fonds sauvé, un futur retraité rassuré ?

Selon l’hebdomadaire, "grâce à l’intervention [de Woerth], ce système devrait être maintenu". Formidable ! Évidemment, il n’y a aucun lien entre cette intervention et le fait que Woerth... pourrait bénéficier de ce système de retraite très avantageux. En tant qu’ancien conseiller régional (de 1986 à 2002), Woerth remplit très largement les conditions pour recevoir plus d’un Smic de bonus chaque mois. Il lui suffira de faire valoir ses droits à la retraite auprès du conseil régional de Picardie en 2017, quand il aura 61 ans. D’ici là, tout le monde aura oublié l’information du Canard publié sept ans plus tôt...

 

Vous noterez également, qu’en plein dans les manifestations des retraites, cette histoire à un double goût amer. D’abord celui des petites affaires peu morales, et ensuite celui de l’indécence de complément de retraite pour privilégiés avec un déficit comblé par la CNP et donc par l’Etat. On demande des sacrifices on parle d’équilibrer la dette et celui qui est (en fait non) en charge des retraites, parmi ses actes, ses derniers actes au sein du ministère du budget fut de favoriser ses intérêts et ceux de ses coreligionnaires au mépris de la justice et en flagrant délit de conflit d’intérêt.

 

Monsieur Courroye, quand allez-vous interroger à nouveau Eric Woerth alors que Maistre l’a été en août dernier à cause de pièces saisies qui sont en votre bureau et qui impliquent ce même Eric Woerth ?

Auteur de l'article
Imhotep  Sur Agoravox

1049907813

 

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